Lyon en hiver : que voir en quelques heures ?

Vue sur Lyon de nuit

On se retrouve pour un article sur Lyon ! Le week-end du 10 au 12 janvier, je suis allée passer 48 h à Lyon. Pas vraiment partie pour visiter la ville, mais c’était l’occasion d’y refaire un petit tour au passage (j’y suis allée au printemps dernier) et de faire découvrir la ville à mon copain par la même occasion.

Se rendre à Lyon

Niveau transport, à l’aller, j’ai pris un Flixbus depuis Montpellier, qui m’a coûté 14,99 euros, m’amenant à la gare Perrache en trois heures quarante. Pour le retour, nous sommes rentrés en train depuis la gare Part-Dieu jusqu’à la gare Sud de France : comptez environ une heure trente ! Niveau prix, cela avait dû nous coûter moins de vingt euros chacun.

Se déplacer une fois sur place

Pour vous déplacer sur place, je vous recommande l’application TCL : il s’agit de l’application sur laquelle vous pourrez retrouver les horaires des différentes lignes du réseau de transport lyonnais. Indispensable donc de la télécharger !

Je vous recommande également grandement d’acheter le pass 24 h, 48 h ou 72 h suivant la durée de votre séjour, qui est très pratique, car il vous permet de prendre les transports en illimité pour pas très cher. Pour 48 h, le pass vous coûtera douze euros et vous pourrez utiliser autant de fois que vous voulez les transports en commun : tramways, métros, bus, et même les funiculaires, dont celui qui mène à la basilique de Fourvière ! Vraiment très pratique et rentable.

Se loger

Si comme nous, vous voulez vous loger un peu à la dernière minute et pour pas trop cher (j’ai dû réserver juste deux semaines avant), je vous recommande le site Airbnb ! En quelques clics, j’ai pu trouver un charmant petit studio situé à deux pas de la Croix-Rousse et à dix minutes à pied du Parc de la Tête d’Or. Pour deux nuits, on a payé un peu moins de 100 euros. L’appartement était très bien équipé et très bien situé, et à proximité de plusieurs lignes de bus, dont l’une qui dessert le centre et l’autre qui desservait la gare Part-Dieu. On avait également accès à une traboule, spécialité architecturale de Lyon, pour rejoindre plus rapidement les transports.

Le point info : Mais Lola, c’est quoi une traboule ? Il s’agit d’un passage piéton qui permet de se rendre plus facilement d’une rue à une autre, mélangeant escalier et cour d’immeuble, en principe couvert. Ces passages un peu secrets ont été mis en place au fil du temps à Lyon, permettant de faciliter les déplacements pour les échanges commerciaux. Les traboules racontent et font partie de l’histoire de Lyon, n’hésitez pas à les rechercher une fois sur place.

Pour le coup, la traboule de notre studio était moderne, rien qui ne vaille le coup d’être pris en photo, mais très pratique pour se déplacer ! Et d’ailleurs, il est maintenant tant d’aller visiter Lyon ! Alors, on va où ?

Vendredi

Quartier de la Croix-Rousse

Après avoir posé nos bagages dans le studio, le premier soir, on est juste allé au belvédère du Gros Caillou, qui se situe dans le quartier de la Croix-Rousse. On a dû marcher une vingtaine de minutes pour y arriver, et sur place, on était un peu déçu finalement, parce que j’avais vu qu’on pouvait voir les Alpes depuis là, mais comme la nuit commençait à tomber, on les apercevait un peu, mais pas bien. Je pense qu’on a la vue sur les Alpes que par temps clair ! Et puis, on a une vue sur Lyon, mais que sur le Lyon moderne, c’était donc un peu décevant.

Mais pourquoi le Gros Caillou, au fait ? Tout simplement parce qu’on y retrouve un gros rocher en plein milieu d’une place. Plutôt étonnant, n’est-ce pas ? C’est devenu le symbole du quartier !

Ce belvédère se situe juste en haut des pentes de la Croix-Rousse ; si vous vous y rendez en journée, je vous conseille de vous balader par ici, avant d’attaquer la descente ! Pas pour cette fois pour nous !

Le quartier de la Croix-Rousse était assez animé en soirée, beaucoup de familles habitent dans ce quartier plus calme et familial.

Samedi

Parc de la Tête d’Or

Le matin, nous avons emprunté le pont Winston Churchill, qui traverse le Rhône et mène jusqu’au Parc de la Tête d’Or.

Nous avons acheté notre repas du midi à une boulangerie de l’enseigne Chez Jules, boulangerie lyonnaise, afin de le manger au Parc. J’avais pris en dessert une tarte à la praline, spécialité de Lyon, mais c’est vrai qu’en tarte, c’est un peu trop sucré ahah ! J’ai eu du mal à la terminer, et pourtant ceux qui me connaissent savent que j’adore ce qui est sucré (même peut-être trop, je plaide coupable).

On a visité la Grande Serre du Parc, c’était agréable de pouvoir se mettre au chaud en plein hiver ! Elle fut construite entre 1876 et 1880, quelques années après le Parc en lui-même et fut classée monument historique en 1982. Au total, on visite trois serres regroupant chacune différentes espèces selon la température de chaque serre, et chaque massif est classé par continent. Le Grand Dôme, par lequel on rentre, est aussi la plus grande serre : elle a un climat tempéré et c’est dans celle-là que l’on retrouve le plus d’explications ludiques sur la serre, ses plantes, et des petits jeux sonores avec des instruments faits à partir de bambous entre autres. À gauche, il s’agit de la Serre des Camélias qui a un climat frais et accueille uniquement des plantes asiatiques. Et à droite, la Serre Pandanus a un climat tropical chaud, et il faisait plus humide, afin d’accueillir des espèces plus exotiques. On a pu voir des espèces de plantes très étonnantes, c’était sympa d’y faire un tour ! Je vous recommande la visite si vous aimez les plantes, et d’autant plus en hiver, car ce seront les seules ou presque que vous verrez dans le parc !

Cette visite, tout comme le parc d’ailleurs, est gratuite.

Le Parc de la Tête d’Or en lui-même était un peu triste… En effet, tous les arbres avaient perdu leurs feuilles donc en comparant avec ma visite du printemps dernier, j’étais un peu déçue, étant donné que le parc est vraiment beau au printemps. Même les bassins et fontaines avaient été vidés de leurs eaux. Un des points d’intérêt est le Parc aux Daims, ainsi que le pont au nord du parc qui a un air de forêt de séquoias des États-Unis.

Pour la visite du parc, comptez trois quarts d’heure, une heure ; du moins, en hiver, parce qu’au printemps, vous aurez probablement envie de vous y arrêter plus longuement. Vous pourrez également faire un tour au zoo et au jardin botanique si le cœur vous en dit, ou vous prélassez sur la Pelouse de la Coupole ou celle des Ébats ! On retrouve également plusieurs restaurants et buvettes au sein du parc (par contre, c’est le portefeuille qui va chauffer !) Sur le lac, vous pourrez faire du pédalo, de la barque ou du bateau. Vous pourrez préférer également faire le tour en rosalie pour découvrir le parc. Cependant, en hiver, les restaurants et embarcadères étaient fermés.

Savez-vous pourquoi le parc se nomme la Tête d’Or ? Il y a toute une légende autour de cela : les Croisés auraient enfoui à l’emplacement du parc un trésor, dans lequel se trouverait une tête du Christ en or. Juste avant la création du parc, une voyante fut engagée pour tenter de retrouver le butin… en vain ! On ne sait toujours pas aujourd’hui si la terre du Parc de la Tête d’Or abrite un réel trésor ou s’il s’agit d’une légende… Toujours est-il que cette légende a bien fait parler d’elle et par la même occasion du parc.

Inauguré la même année que Central Park à New York, en 1857, le parc avait pour vocation de « donner de la nature à ceux qui n’en ont pas », selon le préfet et maire de Lyon de l’époque, Claude-Marius Vaïsse. Plutôt réussi, n’est-ce pas ?

Parc de la Tête d'Or de Lyon
Parc de la Tête d’Or de Lyon

Balade de la place des Cordeliers jusqu’au Vieux-Lyon

En fin d’après-midi, on s’est baladé depuis la place des Cordeliers, pour rejoindre le Vieux-Lyon à pied. Une petite balade d’un quart d’heure qui vous mène de l’autre côté de la Saône. Et oui, Lyon est traversé à la fois par le Rhône, mais aussi par la Saône, qui est un des affluents du Rhône.

Le quartier autour de la place des Cordeliers a une ambiance très animée, on retrouve de longues avenues avec beaucoup de magasins, cela ressemble à Paris : on sent que Lyon est une grande ville !

Empruntez la passerelle du Palais de Justice, qui a une architecture moderne et superbe de nuit, pour rejoindre le Vieux-Lyon !

C’était très particulier de découvrir, ou redécouvrir dans mon cas, Lyon une fois la nuit tombée. C’était sympa, parce que l’ambiance était différente, plus festive.

Une fois arrivés dans le Vieux-Lyon, on a vu que la cathédrale Saint-Jean-Baptiste (juste Saint-Jean pour les Lyonnais !) était ouverte -la première fois, je n’avais pas pu la visiter parce qu’elle était en travaux- donc j’ai pu rentrer à l’intérieur cette fois-ci. Au moment où nous y sommes allés, une messe avait lieu, ce qui donnait un aspect plus particulier au lieu. La cathédrale fut le témoin en 1600 du mariage d’Henri IV et de Marie de Médicis. Devant la cathédrale, dont l’extérieur est magnifique, on retrouve le jardin archéologique avec une arche et des vestiges gallo-romains.

Basilique de Fourvière

Après cette courte visite, nous avons pris le funiculaire (appelé la ficelle par les Lyonnais) à la station de métro « Vieux-Lyon- Cathédrale Saint-Jean » pour monter à la Basilique de Fourvière. L’attente est très courte (moins de cinq minutes vers 18 h), et la montée ne dure que trois minutes ! Très pratique si votre temps est limité ou si vous n’avez pas envie de monter à pied.

Quand nous sommes arrivés dans la basilique, une messe se déroulait donc on ne pouvait pas prendre de photo avant la fin, mais cela nous a permis de prendre le temps de s’asseoir pour admirer tous les détails sur les murs, les plafonds, et de nous imprégner de l’ambiance de ce lieu sain. De nuit, l’ambiance est, je trouve, aussi assez différente et particulière, rendant peut-être l’endroit encore plus beau. En tout cas, je fus d’autant plus frappée cette fois-ci par sa beauté et je ne fus pas la seule !

Dans la basilique, en bas, vous pouvez visiter la crypte, qui est un deuxième endroit de prière. Une crèche de Noël y était encore présente pour quelques semaines. Après la crypte, vous trouverez également une chapelle pour vous recueillir.

La Basilique de Fourvière, de style néo-byzantin, est inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco et on comprend bien pourquoi en s’y rendant ! Surplombant Lyon depuis la fin du XIXe siècle, elle est l’un des symboles de la ville. À l’intérieur, elle est ornée de marbre, de granit rose, d’or, d’argent, d’onyx vert ou encore d’ébène et d’ivoire. Elle fut construite par les architectes Bossan et Sainte-Marie Perrin.

Je ne sais pas si vous le savez, mais Lyon possède sa propre tour Eiffel à quelques mètres de la basilique. Il s’agit en réalité de la Tour métallique de Fourvière, qui abritait à l’origine un restaurant et un observatoire. Aujourd’hui, il s’agit d’une tour de télécommunications.

Depuis le belvédère de la basilique, vous avez une vue totale sur Lyon. On voit très bien la place Bellecour, place principale de Lyon, là où vous voyez la grande roue, ainsi que les différents quartiers de Lyon et la Cathédrale Saint-Jean-Baptiste.

Le Vieux-Lyon

On a ensuite repris le funiculaire pour redescendre dans le Vieux-Lyon, pour y manger.

Le quartier du Vieux-Lyon est vraiment charmant, les maisons sont colorées, et même si le quartier est très touristique, on y retrouve une ambiance de quartier. À savoir que le Vieux-Lyon est assez petit, il ne se compose que de quelques rues, le plus intéressant se trouvant dans le secteur Saint-Jean. C’est sympa parce que c’est piéton et très joli, mais c’est dommage que ce soit si petit pour un quartier historique.

Le Vieux-Lyon est le quartier médiéval et Renaissance. On retrouve le jardin archéologique devant la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, de nombreux musées, maisons et hôtels particuliers, restaurants et de jolies traboules. 

Nous sommes allés jeter un œil à « La Tour Rose ». Il s’agit d’une cour avec un escalier en vis dans une magnifique tour ronde, qui mène à diverses traboules et cours intérieures. 

Voici son adresse : Traboule « La Tour Rose 16 rue du Bœuf – 69005 Lyon 5e

Après notre balade, on s’est mis ensuite en quête de chercher un restaurant. Malheureusement, même si la gastronomie fait partie à part entière de la culture lyonnaise, je n’ai toujours pas goûter un plat lyonnais. Il faut dire que même si les bouchons lyonnais ont l’air très sympathique, beaucoup de plats sont à base de viande et je ne suis pas très fan, et surtout, cela ne rentre pas trop dans mon budget étudiant ahah.

Les bouchons, ce sont des restaurants typiques lyonnais avec des spécialités comme les quenelles ou la cervelle de canut et décorés de nappes à carreaux blanches et rouges, de vieilles affiches, de mobilier en bois…

On a donc choisi de manger italien. La première fois, j’avais mangé dans un restaurant italien, La Trattoria de Saint-Jean, et c’était très bon, donc j’ai proposé qu’on aille là-bas ! Ils font de très bons gnocchis au gorgonzola pour quatorze euros ; le plat est très copieux. Mon copain, quant à lui, avait pris des pennes à la tomate qui étaient bonnes également. Je vous recommande vraiment cette adresse si vous cherchez un restaurant italien pour pas trop cher et dans le Vieux-Lyon. Les pizzas ont l’air aussi délicieuses !

Dimanche

Boulevard des Belges à Lyon
Boulevard des Belges à Lyon

On a rendu l’appartement avant de prendre le bus pour prendre le train à La Part-Dieu.

Notre train était à 13 h 40 donc on s’est arrêté au centre commercial en face de la gare pour acheter à manger. On est allé chez Bagelstein, une enseigne de bagels, comme vous pouvez vous en douter. Je ne connaissais pas du tout cette enseigne ; j’ai bien aimé la décoration de l’endroit, un mélange de vintage et de modernisme très savamment pensé, avec des articles de journaux, des blagues… On a pris des bagels au saumon avec un supplément avocat pour le mien ; ils étaient bons, mais un peu petit. En dessert, mon copain avait pris un cookie et moi un brookie cœur caramel (le caramel était de trop, c’était un peu écœurant.).

On a ensuite pris le train quelques minutes plus tard, mettant donc déjà fin à notre découverte de Lyon. Alors, il est vrai que cette fois-là, on a pu faire un peu moins de choses que ce que j’avais fait la première fois, mais on n’avait pas forcément le temps et nous avions d’autres priorités personnelles. Mais je pense que ce ne sera pas ma dernière visite et je pense donc visiter plus une prochaine fois. Si vous aussi vous avez des bonnes adresses, des choses à me conseiller comme visites, c’est le moment 🙂

Peut-être à bientôt Lyon ? 😉

Publié par ailevoyage

Blog Voyage

8 commentaires sur « Lyon en hiver : que voir en quelques heures ? »

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