Un mois entre Île d’Oléron et Bassin de Marennes

En tandem !

Hello !
On se retrouve pour cette toute nouvelle série d’articles que j’avais si hâte depuis un an de vous sortir ! Une série de 5 articles (rien que ça !) sur notre mois entre l’île d’Oléron et Bourcefranc-le-Chapus.

La série d’articles va se composer comme ceci :

Dans ce premier article, je vous propose un petit résumé/mise en contexte de : pourquoi ce mois ailleurs, qu’est-ce qu’on y a fait, comment on s’est déplacé… Bref, vous raconter notre mois dans sa globalité.

Coucher de soleil sur le fort Louvois
Coucher de soleil sur le fort Louvois

Le contexte

On était au mois d’avril, je venais de rendre mon appartement à La Rochelle, j’étais en Master 1 et en stage à Saintes. Avec le troisième confinement d’avril 2021, je suis retournée sur Montpellier trois semaines. Il fallait que je trouve un logement à partir de juin sur La Rochelle, après la fin de mon stage. Or, sur La Rochelle, c’est très très dur de trouver un appartement sur toute l’année, la plupart ne louent que de septembre à mai/juin. À force de me prendre des dizaines et des dizaines de refus, et cela étant d’autant plus complexe vu que j’étais à Montpellier, j’ai fini par chercher des locations sur Airbnb pour l’été, d’abord sur La Rochelle et puis un peu partout à une heure autour.

Vous vous demandez peut-être pourquoi je ne retournais tout simplement pas à Montpellier une fois mon stage terminé ? J’avais ma soutenance de M1 fin juin à une date non définie, et notre projet Écoutes Vertes à continuer. Tout ça sur La Rochelle.

Après quelques heures de recherches sur Airbnb et Leboncoin à chercher des appartements et tomber sur des prix indécents pour mon porte-monnaie d’étudiante, j’ai finis par trouver une petite maison à Bourcefranc-le-Chapus, pour 600 euros environ pour quatre semaines. Comme il s’agit d’une longue durée de location, les tarifs sont réduits, ce qui permet d’arriver à ce prix-là. Un peu hésitante au début, car à une heure de La Rochelle, mon copain m’a convaincu que c’était LE bon plan. Et il avait raison. 🙂 Quels arguments pouvais-je opposer à “on est au bord de la mer, juste à côté de l’île d’Oléron qu’on ne connaît pas, on aura une maison ET on pourra travailler” ?? Moi qui adore découvrir de nouveaux endroits, je ne pouvais qu’acquiescer.

J’ai donc abandonné l’idée de vivre l’été sur La Rochelle ou dans le coin, ce qui était bien trop cher. À la place, on est parti pendant un mois et demi chez les parents de mon copain, en Alsace (ce qui donnera probablement lieu à une autre série d’articles !)

Le mois de juin, ce serait donc à Bourcefranc ! Ne connaissant pas cette partie de la Charente-Maritime, ce fut une belle découverte.

A la Plage de Gatseau
A la Plage de Gatseau

Notre arrivée

On est arrivés sur la place principale de Marennes après une heure de bus depuis Saintes. On était le 31 mai, il faisait chaud, on était très chargé, et on avait deux heures à attendre avant notre correspondance pour Bourcefranc. Heureusement, il y avait un café sur la place principale, avec vue sur la superbe église de Marennes, donc on a pu se poser, boire des diabolos menthes et manger des crêpes au chocolat pour bien démarrer ce mois de travail/vacances.

Vers 17 h, le bus est arrivé, et nous a emmené jusqu’à la place de la mairie. C’est là où notre périple avec les valises sous la chaleur a vraiment commencé. Trente longues minutes à pied à tirer tous nos sacs et valises, dont une à moitié cassée (quel plaisir !)

On est finalement arrivés à la petite maison, qui était plutôt sympa !

Le lendemain de notre arrivée, on a eu le droit à un petit pot de « l’amitié » par le propriétaire de la maison, qui nous a apporté une bouteille de pineau rouge des Charentes (c’est un assemblage de cognac et de jus de raisin, c’est à la fois très fort et très sucré !)

Eglise de Marennes
Eglise de Marennes

Notre hébergement

Recommandations pour un mois en Airbnb :

  • Regarder que vous avez bien sélectionné pour quatre semaines et pas un seul jour de moins, sinon cela reste au tarif normal.
  • Penser à la machine à laver (on en avait une dans le débarras, ce qui était très pratique.)
  • Le wifi
  • Se renseigner sur les transports (bus et train)
  • Se renseigner sur les marchés et commerces du coin

On avait une petite maison plutôt mignonne, un peu vieillotte, mais cela avait son charme. La maison était assez petite, 30 m2 quelque chose comme ça – il y avait un salon cuisine avec un bar comme table, et la chambre avec une vieille armoire et la salle de bain. Dehors, on avait un petit jardin avec un espace pour manger et un débarras qui a été hyper pratique pour ranger le tandem (spoil! )

Notre Airbnb à Bourcefranc-le-Chapus
Notre petite maison

Se déplacer… en tandem !

Il est maintenant temps de parler d’un des éléments le plus important de ce mois-là : la location de Tchoutchou, notre tandem pour trois semaines !
Dès le premier jour, on s’est rendu compte que ça allait être très compliqué pour se déplacer dans Bourcefranc ou aux alentours. On devait déjà faire à chaque fois au moins 20 minutes de marche pour rejoindre le centre-ville, faire les courses, aller au marché, prendre le bus, et bien 40 minutes pour arriver au port du Chapus, là où se trouve le Fort Louvois. Donc après deux premiers jours de galère à suer sous le soleil avec nos courses, on a très vite compris qu’il fallait trouver une solution. On avait déjà pensé aux vélos, mais je ne m’étais pas spécialement renseignée en avance. Et nous, ce qu’on voulait vraiment, c’était essayer de louer un tandem, parce qu’on avait beaucoup aimé notre première expérience sur l’île de Ré.
Donc je me mets à faire des recherches, je trouve plusieurs loueurs dans les alentours, à Marennes, La Tremblade ou même sur Oléron. On se disait que même si c’était compliqué, on pouvait très bien prendre un bus pour aller chercher le tandem et rentrer avec.
Au final, après des heures de galère à appeler plein de loueurs pour savoir s’ils avaient des tandems selon nos critères, j’ai fini par trouver la perle rare : Cycles Demion.
Ce loueur répondait à tous nos critères : ils avaient des tandems, disponibles sur toute la durée de notre séjour, avec une assurance vol et casse, et en plus, ils ont bien voulu nous livrer sur notre lieu de séjour ! Pour 24 jours, nous avons payé 234 euros, assurance vol et casse comprise, ce qui était vraiment raisonnable. Comme nous avons loué pour une longue durée, ils ont même eu la gentillesse de nous offrir la livraison et la location du panier, de l’antivol et du tendeur ! En plus, en cas de problème, vous pouvez les appeler et ils viennent vous réparer le vélo : on a eu le cas à un moment, le tandem était tombé par terre dans le jardin et une poignée avait eu besoin d’être changée, ils étaient venus rapidement chez nous pour réparer le vélo ! Ils ont plusieurs boutiques sur l’Île d’Oléron, donc si vous passez vos vacances là-bas, je vous recommande 100 %. Ils ont même sorti des petits guides de balades à vélo depuis.

Concernant les déplacements avec Tchoutchou, on a littéralement tout fait avec ! Que ce soit aller au marché, chercher le pain, aller le soir à la plage ou partir une journée entière sur Oléron…

En tandem !
En tandem !

En parlant d’Oléron, parlons un peu du Léviathan : c’est le surnom qu’on a donné au pont qui relie le continent à l’Île d’Oléron, parce qu’il fait peur, tout simplement. On a fait une fois la traversée, aller-retour, et je ne vous recommande vraiment pas : quinze longues minutes de stress sur une voie étroite, à quelques centimètres des voitures qui ne ralentissent pas pour autant, des rafales de vent à un endroit précis qui te déportent, aucune sécurité pour les cyclistes… Ils prévoient actuellement de faire des travaux pour aménager une vraie piste cyclable, enfin !
Donc, pour pouvoir profiter quand même de l’Île d’Oléron, on a dû louer un fourgon à deux reprises dans lequel on mettait le tandem pour traverser le pont et ensuite pouvoir profiter sans stress. Une fois sur l’île, pas de problème particulier : l’ouest de l’île est plutôt bien aménagé pour les pistes cyclables, ce qui n’est pas le cas de l’est, mais à part une portion sur la départementale qui n’est pas très fun, ça reste très bien !
Pour le Bassin de Marennes, ça dépend des endroits – disons qu’il y a des lieux mieux aménagés que d’autre – pour rejoindre Brouage par exemple, la départementale n’est pas très sympa niveau circulation… Mais je vous donnerais des astuces pour en éviter une partie 🙂

Le Pont d'Oléron depuis le Port du Chapus
Le Pont d’Oléron depuis le Port du Chapus

Location d’un fourgon

Comme dit juste avant, il nous est arrivé de louer à deux reprises, pour deux jours à chaque fois, un fourgon au Leclerc de Marennes. Cela permettait d’avoir une location le jour même en général pour pas très cher (50 euros environ entre la location du fourgon et l’essence pour deux jours). C’est une astuce que je vous conseille pour votre lieu de vacances, peu importe où.

Les commerces

À Bourcefranc-le-Chapus, vous avez un marché tous les mercredis et dimanches qui est dans le marché couvert. On aimait bien y aller le mercredi en général, c’était sympa, on faisait notre plein de bons produits : fruits et légumes de saison, poulet et ses petites patates… Les commerçants étaient plutôt sympas ; ils nous ont même offert parfois quelques fruits en plus !

Dans le centre-ville, vous avez une supérette où vous pouvez trouver un peu de tout. Par contre, je ne sais pas si c’est comme ça tout le temps, ou si c’étaient les prix augmentés pour la saison touristique, mais c’était plutôt cher ! Mais ça dépanne bien pour acheter des petits trucs ou pour nos premières courses.

Vu qu’on a loué à deux reprises au Leclerc de Marennes, on en profitait aussi pour faire des petites courses.

On avait aussi une boulangerie super bonne à 2 minutes de chez nous : le Fournil d’Etienne. Je vous en reparlerais, car il mérite bien un petit encart à lui tout seul !

Ce que ce mois a changé sur ma vision du voyage

En un seul mois, on a pu combiner plusieurs nouvelles expériences : le fait de travailler en dehors de chez nous, en mode digital nomad (même si bien sûr, on travaillait toujours depuis la maison, mais le fait de travailler hors de son environnement habituel, c’est déjà quelque chose), découvrir ce coin de Charente-Maritime et le découvrir à fond, et puis faire des vacances à vélo, et qui plus est, en tandem !

J’ai beaucoup aimé l’idée de faire un mix de tout ça, avoir une autre vision de ce que peut être profiter d’un endroit, le découvrir en prenant plus le temps, en allant dans des endroits plus confidentiels aussi parfois, en vivant comme les locaux (même si on aura jamais mangé d’huîtres, désolé les Charentais). Cela m’a conforté dans mon envie de connaître le territoire qui m’entoure, essayer de le comprendre, que ce soit en vacances ou là où je vis, par son histoire, son architecture, ses paysages, sa nourriture, ses gens, ses traditions…

Et puis cela m’a donné envie de réitérer le vélo, mais cette fois, pour faire une itinérance, une petite aventure à deux quoi ! C’est un moyen tellement particulier et agréable pour partir à la rencontre d’un endroit, quand on prend le temps et qu’on n’en fait pas pour la performance sportive, du moins pas dans ce but principal, mais vraiment comme un moyen de déplacement doux.

Aussi, cela nous a permis de découvrir un territoire en dehors de la haute saison, donc plus calme. Cela a selon moi plus d’avantages que d’inconvénients : on peut découvrir des lieux superbes tout seuls (par exemple, la citadelle de Château d’Oléron ou les remparts de Brouage, un samedi), les prix des hébergements sont moins chers, on est servi plus vite dans les restaurants, les professionnels du tourisme ont plus de temps pour nous et ils sont moins dans le stress/rush, et les températures sont plus agréables pour supporter les km à vélo sous le soleil. Concernant les désavantages, mais c’est aussi propre à ce coin, je pense, c’est le manque de transports sur Oléron et le secteur en dehors de l’été – par exemple, il y a une navette qui relie Bourcefranc à Oléron en été, qui nous aurait été bien utile, et il y a beaucoup moins de transports en général – et il y n’y a pas vraiment d’ambiance festive le soir comme ça peut être le cas juillet/août.

Pause sur l'Île d'Oléron
Petite pause sur l’Île d’Oléron, avec Tchoutchou en arrière-plan

En conclusion de ce premier article, je dirais déjà que c’est le type d’expérience que j’ai très envie de refaire ailleurs quand on aura l’opportunité. J’adorerais encore plus faire ça à l’étranger, histoire de vivre un mois ailleurs, ça pourrait être très chouette, mais je ne sais pas si ce sera, un jour, possible…

En tout cas, on se retrouve dans deux semaines pour la suite de ce feuilleton estival à la découverte de l’île d’Oléron et du Bassin de Marennes ! J’espère que le concept vous plaît et que cela va vous donner envie de vivre cette expérience quelque part et de venir sur le Bassin de Marennes-Oléron !

La Baudissière sur l'Ile d'Oléron
La Baudissière sur l’Ile d’Oléron

Publié par ailevoyage

Blog Voyage

3 commentaires sur « Un mois entre Île d’Oléron et Bassin de Marennes »

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